Élus municipaux

Expression des groupes politiques

Conformément à la loi, les groupes politiques disposent ici d’un espace d’expression libre. En aucun cas, la commune ne peut être tenue responsable des propos qui seront tenus ici.

Tribunes libres de l'opposition municipale


Essey Ensemble

Essey Mag n°6 (juillet-août-septembre)

Passons un bel été à Essey… et construisons ensemble une vision ambitieuse, vite !

Chères Ascéennes, chers Ascéens,

À l’heure où l’été s’installe, nous vous adressons un message d’inquiétude… mais aussi d’espoir. Depuis plusieurs mois, nous multiplions les échanges dans les quartiers et nous entendons votre attachement sincère à notre commune entaché par un grand désarroi car notre commune s’enfonce dans les difficultés, empêtrée dans une gestion sans cap ni cohérence.

Des projets comme la zone de rencontre avenue Leclerc ou la fermeture à la circulation de l’allée Roland-Garros à 8h30 et 16h30 (pour 500 000 €) sont lancés sans réelle concertation ni objectif. Pire, ce dernier projet ne règle rien en matière de sécurité… et déplace le danger.

Et que penser de la rue Roosevelt, au cœur du centre-ville, qui est à l’abandon. Là où il faudrait investir pour dynamiser, on repousse les décisions.

Autre symbole d’improvisation : la majorité municipale a décidé de ne plus utiliser la cantine du collège, sans autre solution durable. Résultat : la salle Maringer est transformée en cantine provisoire pour trois écoles, privant les associations d’un lieu essentiel et imposant aux enfants des trajets pénibles. Et la cantine promise pour l’école du Centre ? Elle n’ouvrira qu’en 2026, avec un surcoût estimé plus d’1 millions €.

Plus préoccupant encore, la vente d’une partie de l’Hôtel de Ville. Ce patrimoine communal est aujourd’hui bradé. Plutôt que d’entretenir ce bien stratégique, on le vend pour combler un budget mal maîtrisé. Partager demain ce bâtiment avec un propriétaire privé est une aberration.

Enfin, nous sommes comme vous tous atterrés que le bulletin municipal vante une gestion exemplaire sans prendre en compte dans ses graphismes l’emprunt de 1,6 million d’euros voté au budget 2025 pour boucler des comptes mal ficelés.

Nous croyons en un autre avenir pour Essey. Plus cohérent. Plus juste. Et surtout, construit avec vous.

Rendez-vous dimanche 13 juillet à 18h, autour d’un apéritif convivial. Pour s’inscrire : esseyensemble@gmail.com – 06 10 31 40 27

Bel été à toutes et tous,

 

 

Essey Mag n°5 (avril - mai - juin)

Essey-lès-Nancy : un mandat sans vision, un avenir contraint

En avril, le trolleybus empruntera timidement les rues d’Essey. Là où il aurait pu structurer et embellir notre -centre-ville, il se contente d’un tracé limité, sans ambition. Pourtant, prolonger la ligne jusqu’à la caserne Kléber aurait amorcé l’aménagement de ce quartier clé, essentiel à l’attractivité et au développement économique de notre ville et de la Métropole. Mais encore une fois, aucune anticipation.

Une autre opportunité pour ce quartier a déjà été manquée : la création d’un véritable espace dédié aux sports et aux loisirs. Des terrains synthétiques auraient pu voir le jour pour répondre aux besoins de nos associations et de nos jeunes. Rien n’a été engagé.

Côté finances, la majorité sortante nous laisse peu de marges de manœuvre. En fin de mandat, elle envisage un emprunt de 1,7 million d’euros pour construire une cantine… qui devra fonctionner en deux services, loin d’une organisation idéale pour les enfants. Un projet promis depuis des années, retardé jusqu’à la flambée des coûts de construction.

Le rapport d’orientation budgétaire 2025 est sans appel. « La nouvelle municipalité devra prendre des arbitrages forts sur le fonctionnement des services » pour préserver un équilibre budgétaire déjà fragile. Parmi les choix difficiles à venir, l’avenir du périscolaire, des accueils extrascolaires et de jeunesse sera un sujet épineux avec un risque de répercussions sur les familles. De plus, la réforme de la mutualisation des services avec la Métropole pèsera lourdement sur nos finances dès 2027. Par ailleurs, « la prochaine équipe municipale ne devrait disposer d’un levier fiscal que sur la taxe foncière », un levier qu'ils ont déjà utilisé, et semble-t-il, toujours dans leurs cartons pour l'avenir.

Année après année, Essey-lès-Nancy regarde passer les trains. Mais à force d’attendre, notre ville prend du retard. Une ville qui n’avance pas recule. Jusqu’à quand ?

 

 

Essey Mag n°4 (janvier - février - mars)

2025 : Il est temps de mener un travail de fond

Chères ascéennes, chers ascéens, chers amis et proches,

2024 aura été marquée sans nul doute, l'été dernier, par des moments historiques de liesse populaire autour des Jeux Olympiques.

Voici un formidable exemple de ce qu'un collectif peut réussir à construire grâce à une mobilisation générale et une envie partagée. Dans notre commune aussi, nous devons nous interroger et échanger en permanence, tous ensemble, pour dessiner la ville de demain. Mettre en place comme aujourd'hui des projets isolés par petites touches, ici un composteur et là un panneau d'affichage, ne peut être que déceptif par manque de vision globale.

Développer une commune et la préparer aux défis futurs, c'est construire un destin commun entre femmes et hommes, jeunes et séniors, actifs et retraités. Cette vision nécessite un travail de fond entre élus et habitants, basé sur une information fluide, claire et transparente.

Toutes les opinions doivent être entendues, considérées, confrontées. A ce titre, je ne peux que regretter, comme beaucoup, l'absence de concertation sur  le devenir de la rue Roosevelt et le manque d'idées novatrices et d'ambition pour aménager l'espace Kléber.

En allant quotidiennement à votre rencontre depuis toutes ces années, vous m'avez fait part de vos envies, de votre fierté de résider à Essey mais aussi de vos frustrations. Cette énergie  que nous partageons est précieuse, vivifiante et stimulante, c'est un atout pour notre avenir et celui de notre commune. Avec toute l'équipe d'Essey ensemble, je continuerai à m'en inspirer pour mener des actions dans l'intérêt de tous et prendre des initiatives. J'y travaille avec ardeur et avec cœur. Avec une équipe motivée !

Pour 2025, je vous souhaite à vous, vos familles, vos proches, à celles et ceux qui nous sont chers, force et vitalité pour vivre des moments heureux, solidaires et bienveillants.

Information

Essey Ensemble

Christophe Chevardé, Catherine Chopin-Renauld, Jean-Louis Katz, Michel Perri

Contact : esseyensemble@gmail.com / 06 10 31 40 27
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Matthieu Riff

Essey Mag n°6 (juillet-août-septembre)

Semer aujourd’hui les réussites de demain

Chère Ascéenne, cher Ascéen,

L’année scolaire qui s’achève fut riche en projets et en avancées pour notre Ville, avec l’engagement d’offrir aux jeunes Ascéens un environnement scolaire de qualité, moderne et respectueux de leur bien-être.

Pensée comme un lieu fonctionnel et accueillant, la nouvelle cantine permettra d’améliorer les conditions de restauration de nos élèves, en intégrant des critères environnementaux et en poursuivant des objectifs nutritionnels ambitieux.

L’aménagement du parking de l’allée Roland Garros et des abords du collège prend forme. Grâce à une végétalisation intelligente, ces espaces à proximité des écoles Delaunay et Mouzimpré deviendront plus agréables et sécurisés.

L’ouverture d’une classe de toute petite section à l’école Galilée est également une réussite importante pour les familles, en permettant un accueil adapté des enfants dès l’âge de deux ans, favorisant ainsi leur sociabilisation et leur réussite scolaire future.

Ces engagements concrets témoignent de notre ambition pour Essey et pour sa jeunesse. Pendant que certains sont en critique constante et en récréation permanente, nous faisons le choix du terrain, de l’écoute et de l’action.

Je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous à la rentrée !

Fidèlement à vos côtés,

 

Matthieu RIFF

Information

Matthieu Riff

Contact : matthieu.riff.essey@gmail.com


Tribune libre de la majorité

Un maire, une équipe, un projet pour Essey

Essey Mag n°6 (juillet-août-septembre)

La vérité ne dérange que les esprits chagrins

Certaines voix – si minoritaires qu’on pourrait l’écrire au singulier – font mine de s’émouvoir du projet de vente des anciens locaux du trésor public, sans ascenseur, dont les études ont démontré qu’une mise aux normes en termes d’accessibilité et d’économies d’énergie serait inutilement dispendieuse. Le choix de la municipalité est doublement plus vertueux : cette aile du bâtiment pourrait abriter des professionnels de santé, et le produit de la vente permettra de financer d’autres équipements plus modernes, sans entrer dans le plan de financement de la future cantine en construction. Ce projet, quant à lui, libèrera des salles municipales tout en permettant d’augmenter la capacité, la qualité et le confort d’accueil de tous les écoliers demi-pensionnaires du secteur centre. Qui s’en plaindra ?

À propos du temps qu’il a fallu pour mener les études et arriver à la phase de réalisation de ce chantier de restauration scolaire, la même voix fait semblant d’oublier les différents coups d’arrêt à l’économie et aux projets que toutes les communes ont subis dès le début du mandat, sous les effets de la crise sanitaire, puis de l’envolée des coûts de l’énergie et enfin de la pénurie des matières premières. Un déni de réalité qui tente de miser sur une hypothétique crédulité de l’électorat.

Finalement, ce temps long a été salutaire : les premières évaluations budgétaires étaient moins élevées, parce que moins ambitieuses. Aujourd’hui, les coûts de construction intègrent des options qui n’étaient pas envisagées au départ, sur la base de matériaux biosourcés et géosourcés, et la capacité d’accueil tient compte des derniers chiffres de fréquentation de la cantine, bien plus élevés qu’en début de mandat, compte tenu de l’ouverture d’une classe supplémentaire l’an dernier.

Il vaut mieux rétablir la vérité avant que les grossières tentatives dystopiques n’amènent d’amères désillusions.

 

Un maire, une équipe, un projet pour Essey

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